A l´aéroport je dors des heures déjà que je suis là la tête par ci les bras par là coeur à midi doigts vers le bas mais comme tout bouge autour de moi c´est décidé ... je reste là. 17 heures sur la même chaise (aéroport de Skavsta)

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Au réveil lorsque le temps le permet et que l´endroit s´y prête (lacs, forêts, ...), l´espace d´une demi-heure je contemple les eaux sombres, ou la canopée, pendant que des dizaines de fourmis plantent leur mandibule acérée dans mes chairs et que les...

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Des centaines de photos en attente qui ne seront probablement pas en ligne avant 10 petits jours. Toutes mes excuses. Qu´elles soient à hauteur de vos attentes.

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Une herbe drue brossée aux vents du Nord, avec cà et là quelques rochers barbouillés de lychens, osselets gigantesques que plus personne ne jette. 500 mètres plus loin le disque, ou plutôt l´ellipse de la Baltique ... lisse. De -45 degrés à plus 90 degrés,...

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Glissez la main dans votre poche. Sortez-en des fôrets de pins. Ouvrez alors votre main, paume vers le ciel en l´inclinant légérement jusqu´à ce qu´elles dégringolent sur le sol. Veuillez maintenant, du tranchant de la main, fendre les fôrets en deux....

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Glissé dans mon étui de toile, j´interroge le voyage. Il n´est pas de la matière du désir, elle bien trop servile. Ni même du plaisir, elle est bien trop poreuse. Non. A l´évidence, non. Il est plutôt instinct, ou mieux, vent. Oui, de la matière du vent....

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Je m´imaginais une ville tentaculaire sur laquelle me yeux trébucheraient sans cesse. Sur une publicité, une devanture, une galerie d´art. Avec des lumières partout. Sur chaque facade, à chaque coin de rue. Bleues, vertes, rouges, violettes, et jaunes...

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Certes, je ne discerne qu´un membre. Granuleux, aux couleurs d´un temps pluvieux. Certes, je ne peux le toucher, ni même m´en approcher. Mais son derme rugueux s´offre volontiers å la caresse de mes yeux. Plus haut, juste un peu plus haut, j´imagine sans...

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Cinq pans de toile translucides. Voilà à quoi se résume mon horizon d´un soir. Aucun espace, aucune perspectives. Cinq pans de toiles translucides. Aucun doute, ce sont mes larmes qui coulent sous l´abside. D´un coup comme ca, sans heurt, elles m´ont...

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De longer ainsi un fleuve, les pensées finissent par se confondre avec ses eaux. Parfois, douces et profondes. D´autres fois, rapides et tumultueuses. Quelquefois, sombres et opaques. Certains peut-etre sont morts de ne pas avoir vécu ? Aprés deux nuits...

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